A l’ERM ont débuté les examens semestriels. Le principe de ces examens remonte aux débuts de l’École Militaire. Jusque dans les années ‘50, ils sont d’une importance capitale pour les élèves de première année. En effet, ils permettent au corps professoral d’écarter ceux qu’ils ne pensent pas aptes à terminer leurs études avec succès. D’habitude le taux de perte s’élève à quelques étudiants dans les promotions d’Infanterie et de Cavalerie (IC - avant la Deuxième Guerre mondiale) ou Toutes Armes (TAW - après cette guerre) jusqu’à 10% dans les promotions Artillerie et Génie (AG)/polytechniques (Pol).
Les élèves qui n’ont pas obtenu la moyenne requise sont traduits devant un conseil d’enquête, que l’on appellerait de nos jours une commission de délibération, et, en fonction de la gravité de l’échec, il leur est permis de continuer leurs études, de passer de la section AG à la promotion IC de la même année, de redoubler l’année ou de quitter l’Ecole. Les redoubleurs sont envoyés dans une unité en attendant l’entrée de la promotion suivante. Jusqu’à la Deuxième Guerre mondiale, ils sont généralement punis par deux mois de consignes pour “manque d’assiduité aux études”.
Avant 1960, les examens semestriels ont lieu au mois de juin, étant donné que l’année académique commence vers la mi-novembre. Ce n’est qu’à partir de 1960-1961 que le calendrier académique de l’ERM est aligné à celui des institutions d’enseignement civiles et que les examens semestriels sont organisés au mois de janvier.
Espérons que, en 2023, les examens semestriels se terminent comme en juin 1925, lorsque le Capitaine Louis Borgerhoff, inspecteur des études (c.-à-d. commandant de promotion) de la 85ème Promotion Artillerie et Génie, se déclarait satisfait de ses élèves…
Repas de corps - novembre 1961
Qui était l'adjudant Charles Vijt et que signifiait-il pour l'école ?L'escrime à l'ERM
Depuis la création de l'École Militaire en 1834 jusqu'à la Deuxième Guerre mondiale, l'escrime, ainsi que l'équitation, constituent une partie importante de la formation militaire.Sint-Nicolas à l'ERM
Saint-Nicolas à l'ERM dans les années 1970… A cette époque, la promotion polytechnique de cinquième année d'études organise traditionnellement une fête de Saint-Nicolas au bar de l'École d'Application au bloc M.1978 : arrivée des premières femmes étudiantes à l'ERM
Trois ans après l'entrée des premières dames au sein de l'Armée belge, les premières élèves féminines sont incorporées à l'ERM, le 1 septembre 1978, au sein des 133ème Promotion polytechnique et 118ème Promotion Toutes Armes.1957: Challenge Chapelié annulée suite à la mise en quarantaine
Depuis 1948, l'ERM et l'École Polytechnique de Paris se disputent annuellement le Challenge lieutenant-général Jean-Jacques Chapelié, qui porte le nom du premier commandant de l'ERM, ancien élève de l'École Polytechnique. En 1957 la compétition est planifiée à Paris du 6 au 8 avril, mais est annulée suite à la mise en quarantaine d'un grand nombre d'élèves de l'ERM qui souffrent d'hépatite.
Ajouter un commentaire